Vous entrez dans le dojo. Après avoir salué « le lieu où l’on étudie la voie », vous vous dirigez vers le tatami.
Vous montez sur le tapis et après avoir salué le Kamiza (partie du dojo où est accroché le portrait du fondateur), vous vous retournez pour mettre correctement en place vos zooris et vos armes.
Quand les bokken, jo, tanto, zoori sont en place, l’aspect des choses est plaisant à l’oeil et elles sont plus faciles à utiliser. Il ne s’agit pas seulement de satisfaire la conscience esthétique, c’est aussi une éducation naturelle qui mène à reconnaître l’importance de la préparation.
Le temps consacré à l’entrainement est limité. Les courts instants qui le précèdent et qui le suivent sont brefs. Il faut donc en avoir la meilleure utilisation possible, ce qui constitue un bon entrainement à la prévoyance et à l’organisation. Toutefois, le développement de la conscience esthétique créé le besoin de ranger même les chaussures des autres si elles ne sont pas à leur juste place.
Calmement, vous allez prendre place au Shomoza dans la ligne des élèves, vers la gauche si vous êtes débutant, vers la droite si vous êtes ancien et gradé. Veillez donc à prendre votre juste place sans occuper celle de plus anciens et plus gradés que vous.
Pour vous assoir en Seiza, debout, pieds joints, écartez et pliez légèrement les genoux, le corps restant droit, le regard vers l’avant. Chassez les plis du Hakama à gauche puis à droite (Hakama Sabaki) et posez le genou droit puis le genou gauche. Allongez alors les pieds et asseyez-vous enfin sur les talons.
Pour nous occidentaux, Seiza est une position à genoux, pour les Japonais c’est une position assise. Difficile à tenir pour les débutants, cette position deviendra aisée, même agréable pour les anciens quand la necessité d’un moment de repos se fera sentir.
Le tronc doit être bien droit. Les épaules sont relâchées, le Ki (l’énergie interne), concentré dans le Seika Tanden. La main gauche se place dans la main droite, le pouce droit dans la main gauche sans serrer, détendu. On laisse un espace de deux poings entre les genoux pour les hommes, les jambes réunies pour les femmes.
Ce texte est extrait du livre. La préparation en Aïkido de Christophe Page 5e Dan, chargé d’enseignement Régional Alsace de la FFAB. Si vous souhaitez approfondir le sujet vous pouvez retrouver son ouvrage en cliquant-ici